Nous ne sommes pas tous égaux devant l’alcool. C’est une maladie chronique qui va forcément s’aggraver. Cette maladie fait intervenir :
un individu
un produit
un environnement
La dépendance :
Il y a d’abord, très rapidement, la dépendance psychologique : On passe de « je bois un verre, ça me détend » à « je bois un verre pour me détendre »
De l’envie on passe à la notion de besoin. Pour peu que la consommation améliore les capacités, la dépendance se renforce.
Imperceptiblement, et après un délai plus ou moins long, se crée une dépendance .
Un autre facteur à tenir en compte est la notion de tolérance : le corps tolère de plus en plus le produit et, pour obtenir les mêmes effets, il faut augmenter la fréquence des consommations.
Le déni
Le patient pense et dit : « je m’arrête quand je veux »
Il entre alors dans la phase où il ne fait plus que gérer, de manière obsessionnelle, le manque .
L’alcool et le cerveau
Une partie du cerveau fabrique des neurotransmetteurs qui sont :
la sérotonine ( action sur l’humeur)
les endorphines ( relaxation, sommeil)
la dopamine ( plaisir)
L’augmentation progressive des doses d’alcool provoque une accoutumance et la baisse de production des neurotransmetteurs à l’origine d’une baisse de l’humeur allant jusqu’à la dépression.
Sortir de la dépendance, c’est fonctionner autrement et vivre libre !